Hitomi

  • : Le Carnet d'Hitomi
  • Le Carnet d'Hitomi
  • : Une petite partie des scénarios érotiques co-écrits par Hitomi. Hitomi est une adulte qui se comporte souvent comme une gamine. Elle a gardé ses rêves d'enfant. Soyez indulgents envers elle.
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Mercredi 17 septembre 3 17 /09 /Sep 22:21

Je t'ouvre la porte de la voiture, t'aide à descendre et te pousse par le cul vers la porte d'entrée murmurant : « Il a beaucoup insisté pour que nous venions, tu sais comme il est le voisin » La porte s'ouvre m'évitant de donner plus de détails, je vais pour régler quand ma femme demande : « Tu ne trouves pas curieux que les hommes seuls payent plus que les couples et que ce soit gratuit pour les femmes ? » Je me retourne énervé, je viens de réaliser que j'ai payé avec ma carte bleue, payer avec ma carte bleue dans cet endroit que je ne connais pas et qui est pour moi l'enfer du vice. Je demande agacé : « Quoi ? » La porte du bar s'ouvre et nous pouvons entrer sans poursuivre une fois de plus ce début de conversation.


Pas de réponse à ma dernière question. Il descends simplement de la voiture et m'ouvre de façon romantique. Je descends à mon tour, replace ma robe sur mes cuisses. Il me pousse gentillement vers une façade avec une vitrinne teintée et une porte rouge. La porte s'ouvre toute seule à notre approche comme si nous étions attendus. A l'entrée, une reception en bois laqué avec une hôtesse tout sourire, je le vois s'y diriger et sortir son porte-feuille. Je me dis qu'il est étrange de devoir payer si le voisin nous a invité mais finalement cet aura de mystère entourant cette soirée m'amuse et pique ma curiosité. Mes yeux vagabondent et tombent sur l'affiche des prix à l'entrée : "Tu ne trouves pas curieux que les hommes seuls payent plus que les couples et que ce soit gratuit pour les femmes ? ". Ta réponse est presque brutale : je te regarde sans comprendre ce comportement mais la porte s'ouvre et je n'ai pas le temps de demander ce qui t'ennerve.


 L'ambiance est douce et tamisée, je soupire intérieurement, j'avais peur de rentrer directement dans une salle de « tortures ». J'avise un coin avec 4 fauteuils de libre, y conduits ma tendre et chère, je m'y affale ma compagne à coté de moi. Je regarde discrètement autour de nous. Une voix me sort de mon inspection : « Ah vous êtes là »


Je te suis et découvre l'endroit, un bar en bois au fond de la salle éclairé par des lumières bleues pâles et tamisées. Quelques personnes mais sans plus au bar. Au fond de la salle des couloirs en ambiance rouge cette fois. Cela ressemble plus à un club privé qu'à un bar et je n'ai pas beaucoup l'habitude de ce genre d'endroit. Je me tourne vers mon homme mais il se dirige déjà vers des fauteils confortables et profonds. Haussant les épaules pour son manque de réponses, je m'assois à ses côtés. Il ne se passe pas longtemps avant que quelqu'un nous adresse la parole.


 Notre voisin s'assoie devant nous, une femme plantureuse prend place à coté de lui. J'ai beau faire un effort, elle ne ressemble pas du tout à ma voisine, et de toute façon il m'est impossible d'imaginer la femme de mon voisin dans la tenue de ma vis à vis dont les vêtements cherchent plus à montrer ses formes généreuses qu'à cacher quoique ce soit.


C'est notre voisin que je connais peu mais mon mari le côtoie beaucoup ces derniers temps. Il n'est pas seul et si je connais peu le voisin, je connais très bien son épouse. Pour moi c'est un choc car je m'attendais à la voir ... elle. Je regarde la femme qui l'accompagne avec un peu trop insistante, cherchant à comprendre. Cet homme oserait sortir en soirée avec nous avec sa maîtresse ??? Il a vraiment du culot. Que devrais je dire à sa femme ? Me voilà dans une situation délicate.


 Je reprends mon inspection alentours, vois une serveuse arrivée vers une autre table, décidément les femmes de cet endroit attache plus d'importance à montrer ce qu'elles ont comme avantage qu'à se couvrir décemment. Elle pose sur une table une bouteille de château Latour-Martillac, grand cru classé de Pessac-Léognan. La serveuse verse comme il se doit un peu de liquide dans un verre à Bordeaux, au moins ils savent vivre ici. J'écarquille les yeux, après l'assentiment de l'homme, l'employée du bar pose par terre une gamelle pour chien et une adorable jeune femme blonde aux cheveux somptueux se met à quatre pattes pour commencer à laper son vin. L'homme qui lit un journal en dégustant son vin, tapote la cuisse de la femme avec son pied, celle-ci se cambre, met ses mains dans le dos, écartent ses cuisses et reprend sa dégustation comme auparavant son minou et son intimité largement visible. Je ferme les yeux : « C'est pas possible, là elle va se lever, me foutre une baffe et partir »


Vision de soumise

L'atmosphère me pèse je ne sais pas quoi dire. Je vois mon mari regarder partout. je détourne les yeux de la compagne de notre voisin oubliant un instant mes reflexions pour suivre son regard. Les serveuses sont peu vêtues leur tenue mettant en valeur leur féminité. Il s'agit visiblement d'un club privé ou d'un bar à hôtesse. Drôle d'endroit pour une soirée à moins que ... notre voisin n'ait des idées derrière la tête... C'est à ce moment que j'ai un hocquet de surprise en voyant la jeune femme se mettre à quattre patte et approcher son visage de l'écuelle. J'en reste bouche bée ... Je me doutais bien que c'est endroit respirait le libertinage mais de là à voir une femme s'humilier ainsi je suis choquée. Mes yeux fixés sur la femme je la vois ecarter ses cuisses, sa minijupe largement remontée sur ses hanches à 4 pattes, elle exhibe ses levres intimes de façon à ne rien cacher. Ma respiration s'accélère je rougis jusqu'au oreilles et en même temps une douce chaleur envahit mon bassin. Cette position et cette exhibition me rappellent des photos mais il ne s'agit pas ici de photos ; cette femme s'exhibe réellement devant nous. Je ne peux m'empecher de repenser à ces dialogues où ces h me soumettaient pour mon plaisir et je me vois un instant à la place de cette femme. Le souffle court, j'essaie de reprendre pied. Que faire ? pourquoi m'a t'il amené ici ? Serait-il à la recherche de nouvelles experiences ? Il est vrai que de ce point de vue, notre couple est des plus sage. Mais s'il me connait (enfin s'il connait ce que je veux lui montrer de moi) il devrait savoir que je n'aime pas ce genre de chose. Puis un déclic, les logs dont il m'a parlé ! Serait-il possible qu'il ai connaissance de mes échanges ? Je le regarde mais il me fuit il sait que j'ai vu. Il attend ma réaction .... et je ne sais pas quoi faire prise au piège entre la femme sage que je voudrais être et la femme de mes fantasmes.


 Je réouvre les yeux, rien ne se passe, rien ne s'est passé, il y a un léger flottement, je n'ose tourner la tête vers celle qui est tous les soirs dans mon lit et par le fait la mère de mes enfants. Je regarde mon voisin qui a un regard ironique, s'amuse-t-il ? que dire ? « Ah cette année, cher voisin votre pelouse est magnifique » ou « Vous avez vu ? La mairie a encore changé le ramassage des poubelles » ou pire « Votre épouse va bien ? »


Le silence se fait lourd, de plomb. Je n'ai toujours rien dis comme si je n'avais pas vu cette scene et pourtant, tout le monde autours de la table l'a vue et tout le monde sait que je l'ai vue. Je cherche toujours le comportement à adopter en pleine panique.


 Mon voisin sentant ma gène commence : « Ici vous ne craignez rien, les gens fréquentant les clubs sont discrets par nature et par obligation, tous ont besoin de la discrétion de tous pour pouvoir jouer ici, ils sont très tolérants, sachant que tous ont débuté un jour terrorisé à l'idée de ce qu'ils faisaient, et ils sont très complaisant pour peu qu'on respecte les us et coutumes du lieu» Il respire et poursuit : « D'ailleurs il ne faut pas s'y tromper, les libertins du XVIII-XIXéme siècle n'étaient des licencieux, mais des personnes réfléchissant à d'autres formes de sociétés, d'autres formes de relation entre les personnes, ce n'étaient pas les amoureux de vices qu'a gardé l'imaginaire collectif ».


Le voisin semble un habitué des lieux. Il prend la parole (ce qui soulage tout le monde) pour nous faire un cour sur les clubs libertins que je n'écoute que vaguement. Je finis pas essayer de me convaincre que c'est lui qui nous a invité et qu'il affectionne ce genre d'endroit exotique. Il n 'y a peut-être rien de plus derrière tout cela et peut-être mon mari est-il tout aussi gêné que moi.


 Je le regarde l'air le plus intelligent possible comme un élève écoutant son professeur, d'ailleurs n'est ce pas ce que je suis ? La voisine de notre voisin ouvre la bouche, se retient au dernier moment, se tourne vers notre ami tête baissée, il lui murmure quelque chose, elle répond un murmure : « Merci maitre » Ma femme l'a-telle entendu comme moi ?


Je regarde à nouveau mon mari qui boit les paroles de notre interlocuteur. A priori, il s'interresse au libertinage du XIXème siècle.... J'aimerais pourtant que l'on aborde d'autres sujets plus communs. Ma reflexion est de nouveau interrompue par la première prise de parole de l'amante de notre voisin. Je ne distingue pas ce qu'ils se disent mais un mot me parvient un seul et quel mot ! Mes yeux s'écarquillent et aussitôt je sens entre mes levres intimes comme un aiguillon qui reveille mon entre-cuisse. Ce mot que tant d'hommes m'ont fait utiliser envers eux lors de ces chatt. Ce simple mot qui réussit à m'émoustiller qui signifie l'acceptation de l'appartenance... Elle l'a prononcé, notre voisin pratique la domination et cette femme inconnue lui obeit.


 Puis elle se tourne vers ma réguliére avec un sourire désarmant et mondain : « C'est la première fois que vous venez ? Vous trouvez le lieu comment ? »


Elle se tourne vers moi je ne la regarde plus du tout de la même manière. Cette femme représente mes fantasmes mais ce que je me refuse à être dans la vie réelle. Pourtant ses propos sont totalement anodins en apparence. Je bredouille montrant ainsi mon trouble à tout le monde et réponds "oui ... la première fois... L'endroit est vraiment très... très ... comment dire... surprenant" Je me sens ridicule les joues roses ne trouvant pas mes mots presque intimidée.

Par Hitomi - Publié dans : Le Passage à l'Acte (offline) - Communauté : Ecritures Sensuelles
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